L’industrie minière a toujours attiré de nombreux investisseurs étrangers. En outre, les infrastructures sont remarquablement bien développées par rapport à d’autres pays africains. L’Afrique du Sud est également considérée comme la porte d’entrée sur le marché africain.
Dans l’ensemble, le faible taux de croissance des dix dernières années, auquel s’ajoutent la dispersion des recettes fiscales, les pertes de recette, l’augmentation de la dette et les dépenses liées à la crise sanitaire, n’ont fait que limiter la marge de manœuvre budgétaire du pays. Les garanties mal gérées accordées aux entreprises étatiques ont également pesé sur les finances publiques. C’est pourquoi la dette publique a fortement augmenté ces dernières années.
Au cours des dix dernières années, la croissance économique de l’Afrique du Sud est restée très faible et le pays n’est pas parvenu à maîtriser les problèmes structurels de longue date tels que l’inégalité, la pauvreté et le chômage. Le pays a un taux de chômage particulièrement élevé et stable, avoisant les 30% depuis plusieurs années.
L’Afrique du Sud vise un taux de chômage de 6% d’ici à 2030, un objectif irréaliste au vu de la faible croissance que connaît le pays depuis plusieurs années et des contrecoups de la pandémie de COVID-19. À moyen terme, la situation économique de l’Afrique du Sud devrait être fortement influencée par les prix des matières premières.