Valeur ajoutée de la Genève internationale pour la Suisse

Bien plus que le siège des organisations internationales, Genève joue un rôle économique majeur pour la Suisse : elle génère environ 4 milliards de francs de valeur ajoutée, soit environ 1 % du PIB suisse. Sous l’effet de la péréquation financière, les retombées ne se limitent pas à la région lémanique, mais profitent à la Suisse dans son ensemble. Par ailleurs, les organisations sises à Genève investissent directement dans des produits et services suisses, à l’instar du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui, entre 2010 et 2024, a passé commande à la Suisse de produits médicaux pour un montant de 1,7 million de dollars. 

Genève est un bassin d’emploi pour plusieurs dizaines de milliers d’employés hautement qualifiés dans des domaines tels que l’environnement, le climat, le droit, les relations publiques, la logistique et la finance. Parce qu’ils ont des compétences, ces spécialistes renforcent le marché du travail suisse dans son ensemble.

Paix, droits de l’homme ou état de droit : la Genève internationale concrétise les priorités de la politique extérieure de la Suisse. L’article 54 de la Constitution fédérale oblige la Suisse à les promouvoir, conformément à la Charte des Nations Unies. À Genève, la Suisse s’investit bien au delà de la défense de ces principes : elle les négocie, les applique au quotidien avec d’autres États et acteurs et les développe.

Pandémies, crise climatique, migration ou numérisation : autant de défis mondiaux qui ont un impact direct sur la vie en Suisse et sont discutés à Genève pour faire émerger des solutions communes, sachant qu’aucun pays ne peut les relever seul.

La Genève internationale confère à la Suisse une visibilité et une influence dans le monde sans commune mesure avec la taille du pays. Elle est perçue comme une médiatrice et un partenaire fiable. Dans un monde polarisé, la ville du bout du lac fournit un cadre crédible pour dialoguer, construire des liens et rechercher des consensus.