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Communiqués de presse
Communiqués de presse
D’après les estimations, 156 000 km² du territoire ukrainien sont contaminés par des mines et autres engins explosifs. Cela représente environ un quart de la superficie du pays ou près de quatre fois celle de la Suisse. Dans les zones où sont dissimulées ou enterrées des mines et des munitions non explosées ou en tout endroit où existe un risque de contamination par ces objets, il est impossible de se livrer à des activités agricoles ou plus difficile d’apporter de l’aide humanitaire. Les difficultés du quotidien sont, pour la population, encore plus lourdes que celles déjà imposées par la guerre. Le déminage humanitaire est donc une condition préalable essentielle à une sécurité accrue de la population et à la reconstruction du pays.
Dans le cadre de la réunion technique, l’Ukraine devait présenté sa stratégie en matière de déminage humanitaire pour les dix prochaines années. Différentes questions étaient à l’ordre du jour de la réunion technique sur le déminage humanitaire organisée à Kiev les 17 et 18 avril 2024. Il s’agissait notamment de réfléchir aux modalités de mise en œuvre du programme national de déminage humanitaire de l’Ukraine au cours des prochaines années ou d’examen des zones présumées contaminées, aux modes de localisation, d’identification, de documentation et d’élimination des mines et des restes explosifs de guerre, aux approches innovantes, telles que l’emploi de drones, susceptibles d’être utiles dans ce domaine, aux mécanismes de financement pouvant être exploités pour le déminage humanitaire et aux moyens de coordonner l’aide internationale pour en optimiser l’effet.
« La Suisse montre l’exemple en termes de coordination. J’ai pu, en outre, constater sur le terrain l’état d’avancement de l’élimination des mines et des restes explosifs de guerre. Il y a de quoi s’en féliciter », déclare Simon Geissbühler, chef de la division Paix et droits de l’homme (DPDH) du DFAE, à la tête de la délégation suisse à Kiev. Simon Geissbühler a pu se faire sa propre idée du déminage humanitaire en amont de la réunion technique, lors d’une visite de terrain à Tchernihiv, lieu où intervient la Fondation suisse de déminage (FSD). L’organisation, dont le siège est en Suisse, illustre l’expertise et la tradition de la Suisse dans le domaine du déminage humanitaire.
Le CIDHG en est un autre exemple. En Ukraine, ce centre apporte un soutien aux autorités ukrainiennes dans l’élaboration de leur programme de déminage et les conseille pour la planification stratégique et le développement de normes nationales. Le CIDHG encourage en outre la professionnalisation du personnel en offrant des cours destinés aux formateurs ukrainiens. « Le CIDHG joue un rôle important dans la collaboration avec les autorités ukrainiennes dans le but d’améliorer les conditions-cadres, les processus ou l’échange d’informations entre acteurs nationaux et internationaux et d’accroître ainsi les capacités de déminage. Tout cela bénéficie en fin de compte aux personnes qui vivent ici », souligne Simon Geissbühler.
Le déminage humanitaire est une priorité de la Suisse. Fin septembre 2023, le Conseil fédéral a approuvé une enveloppe de 100 millions de francs exclusivement destinée au déminage humanitaire en Ukraine. Ce montant est mis à disposition sur la période comprise entre 2024 et 2027. Il provient à parts égales du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) et du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Les 17 et 18 octobre 2024, la Suisse organisera à Lausanne la conférence de haut niveau sur le déminage en Ukraine (Ukraine Mine Action Conference).
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