Repenser les instruments de gouvernance des investissements (single phase)


Les investissements directs à l’étranger sont l’une des sources externes de financement les plus importante pour accélérer le développement durable des pays à faible revenus et réduire les inégalités. Cette intervention soutient les réformes en cours des instruments (traités, lois, contrats) permettant d’assurer une bonne gouvernance des investissements internationaux en vue d’accroitre leur mobilisation. Des recherches seront aussi menées sur la perception et notation des risques politiques.

Pays/région Thème Période Budget
Monde entier
Développement économique inclusif
Autre
Politique des finances
Secteur non spécifié
Politique commerciale & system de marché
01.04.2025 - 30.04.2028
CHF  570’000
Contexte

Les Investissements Directs à l’Etranger ont contribué à financer le développement des pays émergents pour USD 867 milliards en 2023 (l’Aide au développement, USD 223 milliards). Le régime des investissements internationaux est hérité d’une époque où la durabilité n’était pas définie.

Le cadre ne répond plus aux défis actuels. Certains aspects sont désormais incompatibles avec les transformations imposées par la durabilité ou par l’urgence climatique. Il s’agit du rôle de l’arbitrage international en cas de dispute, du manque de règles nationales ou de l’intransparence des contrats internationaux, d’un côté, et, de l’autre, de l’exclusion des pays les plus à risques des circuits financiers, en raison des méthodes de notation des risques politiques.

Lorsque leur gouvernance reste incomplète, les investissements courent le risque d’aggraver les dégradations environnementales, les inégalités, les conflits, la marginalisation des femmes et celle des groupes vulnérables. A l’inverse, bien encadrés, ils peuvent offrir un double bénéfice soutenant à la fois la croissance économique et, simultanément, le climat, la nature et le développement. La Suisse est l’un des dix principaux exportateurs de capitaux au monde.

Objectifs Promouvoir une approche cohérente, inclusive et équilibrée des instruments de gouvernance des investissements internationaux et de l’appréciation des risques en vue d’accélérer la mobilisation des fonds privés et générer des financements additionnels pour le développement durable.
Groupes cibles Décideurs politiques, représentants des gouvernements, de la société civile, des milieux de la recherche et du secteur privé des pays en développement, dans une optique de partage des connaissances, de transfert des solutions et de cohérence des politiques pour le développement durable, au niveau international, national et privé.
Effets à moyen terme
  • La sensibilité des pays en développement aux alternatives permettant de réviser le cadre des investissements internationaux est renforcée (rapports, ateliers, webinars, échanges).
  • Leur capacité de négociations est renforcée grâce au développement d’instruments modèles alternatifs (traités, lois, contrats).
Résultats

Principaux résultats attendus:  

  • Une alternative au modèle actuel de traité d’investissement est élaborée afin d’alimenter les réformes en cours.
  • Un cadre pour concevoir et réviser les lois nationales sur l’investissement est proposé aux pays en développement.
  • Un ensemble de clauses types pour des contrats d’investissement est élaboré.
  • Une étude sur l’influence des agences de notation et/ou sur celle des risques politiques est conduite pour renforcer l’inclusion financière des pays en développement.


Principaux résultats antérieurs:  

  • Un soutient au 16ème Investment Policy Forum en 2024, a permis de confirmer les orientations de ce projet avec les pays à faible revenus.
  • Entre 2016-24, la DDC a soutenu les analyses et dialogues menés par le Columbia Centre for Sustainable Investment sur les investissements.


Direction/office fédéral responsable DDC
Partenaire de projet Partenaire contractuel
Institution universitaire et de recherche étrangère
ONG internationale ou étrangère
Secteur privé
  • Other Academic Research North
  • Other international or foreign NGO North
  • Secteur privé suisse


Coordination avec d'autres projets et acteurs

Synergies avec le soutien à l’OCDE sur la qualité des investissements et les incitations fiscales.

Offices fédéraux : SECO (AF, DS), SIF, OFEV.

DFAE : AWN, DPDH, DDC (PGE, E+E). Représentations suisses à l’étranger.

Budget Phase en cours Budget de la Suisse CHF    570’000 Budget suisse déjà attribué CHF    80’000 Projet total depuis la première phase Budget de la Suisse CHF   0 Budget y compris partenaires de projet CHF   570’000
Phases du projet Phase 1 01.04.2025 - 30.04.2028   (Phase en cours)