La Coopération suisse se concentre sur deux zones dites prioritaires. Ces zones ne sont pas délimitées de manière rigide ou administrative, elles représentent un point d’ancrage géographique à partir duquel un rayonnement des différents champs d’activités est possible.
- Région de DOSSO : son fort potentiel productif agricole et son caractère frontalier sont favorables à l’activité économique et à la fiscalité locale. La Coopération suisse y bénéficie d’une longue expérience de gestion des terroirs et des changements perceptibles sont observés, notamment dans la maîtrise d'ouvrage locale. En conséquence, il s'agit de poursuivre la progression d’une situation de "faire" à une situation de "faire faire".
- Région de MARADI : ses systèmes de production se modernisent à travers une mécanisation et une diversification des cultures. Cette modernisation pourrait connaître un essor supplémentaire si des actions en faveur de l'accès aux marchés, notamment nigérians, étaient favorisées. La chefferie traditionnelle et les religions sont influentes. Dans cette zone la Coopération suisse dispose d’une longue expérience dans les domaines de l'hydraulique et de la transhumance. La maîtrise d'ouvrage initiée à travers l'amélioration de l'accès des populations aux infrastructures de base doit être consolidée.