Programme d’Appui à l’Education non formelle
Classé 22ème sur 28 pays par l’indice de l’éducation pour tous au niveau africain, le Mali compte plus de 60% d’adultes analphabètes dont les 2/3 sont des femmes et environ 70% des jeunes de 15 à 24 ans ne savent ni lire, ni écrire, selon l’UNESCO. Ce programme permet de former et d’insérer plus de 10'000 jeunes et des adultes. Les résultats des nouvelles approches pédagogiques obtenus par le programme sont partagés au niveau central en vue de leur mise à l’échelle.
Pays/région | Thème | Période | Budget |
---|---|---|---|
Mali |
Education
Facultés quotidiennes de base
Politique d'éducation Equipements scolaires et formation Enseignement primaire |
01.01.2015
- 31.12.2019 |
CHF 10’262’000
|
- HELVETAS Swiss Intercooperation
-
Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE EDUCATION
EDUCATION
Sous-Secteur selon catégorisation du Comité d'aide au développement de l'OCDE Politique de l’éducation et gestion administrative
Éducation pour une meilleure qualité de vie pour les jeunes et les adultes
Politique de l’éducation et gestion administrative
Equipements scolaires et formation
Enseignement primaire
Thème transversal Prévention des crises
Le projet tient compte de l'égalité des sexes en tant que thème transversal.
Type d'aide Mandat avec gestion de fonds
Contribution à des projets ou programmes
Numéro de projet 7F06968
Contexte |
Au Mali, la persistance de l’analphabétisme massif au sein de la population jeune et adulte constitue un frein structurel à la dynamique de développement économique et social. Cette précarité constitue un facteur limitant l’impact des politiques publiques en matière de croissance économique et de cohésion sociale et empêche d’atteindre l’objectif de l’éducation pour tous. Pour y faire face, le Mali doit avoir une vision holistique de l’éducation de base couvrant le secteur de l’éducation non formelle. Même si le contexte institutionnel actuel est favorable à la promotion de l’éducation non formelle, beaucoup d’efforts sont à faire concernant les ressources humaines et financières, le déficit de données fiables sur la qualité des offres d’éducation non formelle, l’insuffisance d’innovations adaptées aux réalités locales. La crise politico-sécuritaire de 2012-2013 a créé de nouveaux besoins d’éducation non formelle car beaucoup d’enfants ont abandonnés l’école. |
Objectifs |
10'000 jeunes déscolarisés et non scolarisés insérés socio économiquement et 3000 adultes alphabétisés dans les régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou, par des approches innovantes en cohérence avec la politique nationale de l’éducation non formelle. |
Groupes cibles |
Les élus, associations de parents d’élèves et membres des comités scolaires, les jeunes, les adultes, les animateurs, les agents des services techniques déconcentrés et centraux, le personnel des collectivités. |
Effets à moyen terme |
Effet 1 : Les collectivités territoriales, en partenariat avec les services techniques déconcentrés de l’éducation et les organisations de la société civile gèrent un système d’éducation non formelle répondant aux besoins locaux.
Effet 2 : Le Ministère en charge de l’éducation, en collaboration avec les acteurs concernés, valide les innovations du programme et les insère dans les politiques et programmes nationaux. |
Résultats |
Principaux résultats attendus: Les jeunes formés sont insérés dans des activités socioprofessionnelles en lien avec le développement de leur localité ; Les adultes sont alphabétisés et formés en lien avec leur activité ; Des compétences endogènes disponibles pour accompagner le dispositif d’éducation/formation ; Les collectivités et les organisations de la société civile ont mené des actions de plaidoyer sur les enjeux de l’éducation non formelle (financement, approche, amélioration, extension) ; Le Ministère de l’éducation nationale et ses partenaires ont évalué les nouvelles méthodes éducatives développées dans le programme; L’Etat et ses partenaires réorganisent le sous-secteur l’éducation non formelle pour être plus efficace. Principaux résultats antérieurs: Quatre inter collectivités de 72 communes et cercles ont pris en charge l’éducation non formelle (ENF) dans leur plan de développement ; Près de 5’000 jeunes ont été alphabétisés et formés dont près de 75% insérés ou transférés à l’école formelle ; Leçons apprises Pour résoudre les problèmes de l’éducation non formelle, il est indispensable d’employer de nouvelles méthodes pédagogiques; Le système d’éducation non formelle a besoin de plus de fonds; Les données statistiques fiables sont utiles pour avoir une bonne visibilité du système et orienter les décisions; Le dialogue politique au niveau régional et national permet la mise à l’échelle des nouvelles méthodes pédagogiques. |
Direction/office fédéral responsable |
DDC |
Crédit |
Coopération au développement |
Partenaire de projet |
Partenaire contractuel ONG internationale ou étrangère Organisation suisse à but non lucratif Autres partenaires Ministères en charge de l’éducation, du Budget et des finances et des collectivités territoriales. |
Coordination avec d'autres projets et acteurs |
DDC : PADE, ADER, PAFP, PACY, Sigida Kura, Partenariat Gouvernance, PAFA, PRIQUE, PREPP. Ministère : Programme Vigoureux d’Alphabétisation |
Budget | Phase en cours Budget de la Suisse CHF 10’262’000 Budget suisse déjà attribué CHF 9’847’641 |
Phases du projet |
Phase
3
01.01.2020
- 31.12.2024
(Phase en cours)
Phase 2 01.01.2015 - 31.12.2019 (Active) Phase 1 15.10.2010 - 31.12.2014 (Active) |