• Les enfants scolarisés (au total 3'500) de 11 centres ruraux d'éducation participative (CREP) supportés par le Programme de rehabilitation rurale-Eglise Méthodiste d'Haïti (PRR-EMH) et de 9 écoles de la Fondation Paradis des Indiens (FPDI)
• Les femmes entrepreneuses et leurs aides, (au total + 200 personnes).
• Les petits-tes producteurs-trices (au total ± 150 paysans)
• Les membres des organisations communautaires de base ciblées, parents d'élèves (au total + 2'500 personnes), incluant les membres des comités de gestion des associations de parents, de cantines et d'infrastructures d'eau potable et d'assainissement

Outcome 1: La bonne gouvernance communautaire est initiée et renforcée autour d'actions de relèvement et de développement local porteuses

Outcome 2 : Les opportunités économiques des femmes sont améliorées grâce à de nouveaux emplois intégrés dans un système local de cantines scolaires

Outcome 3 : Les opportunités économiques des paysans sont relancées et développées grâce à un marché institutionnalisé établi autour de cantines scolaires communautaires

Expected results:  

Output 1.1 : Les acteurs adoptent des pratiques de bonne gouvernance communautaire autour d'actions de relèvement et de développement local porteuses

Output 1.2 : Le respect des droits des populations rurales est promu et amélioré, tout particulièrement du fait du contexte post-séisme

Output 2.1 : 65 entreprises de restauration scolaire permettent à 200 femmes de se relever tout en développant leur autonomie

Output 2.2 : 3'500 enfants sont alimentés dans le cadre scolaire à raison de deux repas équilibrés par jour de classe

Output 3.1 : 150 paysans relancent leurs travaux agricoles et produisent durablement en quantité suffisante pour approvisionner les entreprises de restauration scolaire

Output 3.2 : Les paysans garantissent la qualité de leurs produits par des pratiques agroécologiques adaptées à leur milieu

Results from previous phases:  

Un projet pilote entre 2018 et 2021 a permis de :

• Mettre en place un réseau de 62 cantinières fournissant des repas à environ 2'900 écoliers-ères de 16 écoles rurales
• Etablir les liens qui assurent la connexion entre cantinières et producteurs et permettant à ces derniers d'écouler leurs produits agricoles locaux qui sont utilisés pour préparer ces repas
• Initier un système de gestion des écoles et des cantines impliquant les parents

Les apprentissages du dispositif ont montré que :

L'approche proposée valorisant la gestion par les acteurs communautaires et l'acquisition des produits locaux est profitable à l'économie locale et s'adapte bien au contexte sécuritaire du pays. Toutefois, cette approche ciblant les populations rurales pauvres présente des limites pour son autonomie financière, elle ne pourra que partiellement fonctionner à partir de la cotisation des parents. Elle a besoin de subventions d'autres acteurs externes pour son plein fonctionnement sur la durée.

Coordination avec 3 institutions étatiques clés : Programme national de cantines scolaires (PNCS), Direction départementale de l'éducation de la Grand-Anse (DDE-GA) et de la Direction départementale de l'agriculture de la Grand'Anse (DDA-GA).

Synergies et complémentarités avec des projets des partenaires de mise en œuvre (PRR-EMH, FDPI et HEKS/EPER), les projets de gouvernance agricole inclusive (PAGAI) et de gouvernance territoriale de la filière igname (PROFISUD) financés par la DDC.

Concertation et synergies avec des projets de cantines scolaires de l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et du Programme alimentaire mondial (PAM).