États membres de l'AELE et Royaume-Uni

L'image montre les maisons colorées de la ville portuaire norvégienne de Bergen. La Norvège fait partie de l'AELE, tout comme la Suisse, l'Islande et le Liechtenstein.
Partenaires dans le Grand Nord : La Norvège fait partie de l'AELE, tout comme l'Islande, le Liechtenstein et la Suisse. © unsplash/Spurwing Agency

La Suisse entretient des relations particulières avec les États de l’Association européenne de libre-échange (AELE) et le Royaume-Uni. L’AELE est une organisation intergouvernementale qui vise à promouvoir le libre-échange et l’intégration économique de ses quatre États membres. Alors que la Suisse est elle-même membre de l’AELE, il s’agit pour elle de préserver la qualité de ses relations avec le Royaume-Uni après le Brexit. 

L’AELE ne fixe pas d’objectifs politiques communs entre ses quatre membres, à savoir la Suisse, la Norvège, l’Islande et la Principauté de Liechtenstein. Les États membres peuvent donc définir de manière autonome leurs tarifs douaniers et autres mesures de politique commerciale extérieure avec les pays non membres.

Trois des États membres actuels de l’AELE font également partie de l’Espace économique européen (EEE). En 1992, la Suisse a refusé d’adhérer à l’accord sur l’EEE lors d’un référendum. En tant que membre de l’AELE, la Suisse dispose toutefois d’un statut d’observateur au sein du pilier AELE de l’EEE. Elle peut ainsi suivre de près l’évolution de la législation de l’EEE et de l’UE.

Fondée en 1960 à Stockholm, l’AELE a temporairement compté parmi ses membres des États qui ont plus tard adhéré à l’UE: le Danemark, la Finlande, l’Autriche, le Portugal, la Suède et le Royaume-Uni. Ce dernier a cependant quitté formellement l’UE le 31 janvier 2020. Après une période de transition, le retrait du Royaume-Uni du marché intérieur et de l’union douanière de l’UE est devenu effectif le 1er janvier 2021.

La Suisse est quant à elle liée à l’UE par une série d’accords qui lui garantissent un accès sectoriel au marché intérieur de l’UE. Dans le cadre de sa stratégie Mind the Gap, la Suisse a négocié neuf nouveaux accords bilatéraux avec le gouvernement britannique, afin de garantir autant que possible, même après le Brexit, la continuité des droits et devoirs réciproques qui lient les deux pays.