WHDC 2024 - Situation difficile des droits de l'homme dans la région de l'OSCE

Communiqué de presse, 16.10.2024

La troisième édition de la Conférence sur la dimension humaine de Varsovie (WHDC) s'est tenue du 30 septembre au 11 octobre et a réuni environ 1 500 participants. La conférence a permis de nombreux échanges entre les Etats membres de l'OSCE et les représentants des organisations internationales de défense des droits de l'homme.

Une salle de réunion pendant la WHDC.
L'ambassadeur Tim Enderlin, chef de l'AFM, a représenté la Suisse lors de la séance d'ouverture de la WHDC. ©OSCE/Piotr Dziubak

La conférence a été organisée par la Présidence maltaise de l'OSCE et a constitué, cette année encore, une importante plateforme d'échange et d'examen critique de la mise en œuvre des engagements de l'OSCE. La conférence a été ouverte par la présidente de Malte Myriam Spiteri Debono (via un message vidéo) au nom de la présidence en exercice de l'OSCE, le ministre polonais des affaires étrangères Radosław Sikorski, représentant le pays hôte, et le vice-ministre finlandais des affaires étrangères Outi Holopainen, au nom de la présidence 2025 de l'OSCE. Lors de la séance d'ouverture, l'ambassadeur Tim Enderlin, chef de l'AFM, a souligné l'importance de l'obligation de rendre des comptes en cas de violation du droit international humanitaire et des droits de l'homme, et s'est dit préoccupé par le recul de la démocratie et la restriction des libertés fondamentales dans la région de l'OSCE. La Suisse s'est également exprimée sur la liberté d'expression, la prévention de la torture et les institutions démocratiques et a organisé, en collaboration avec la délégation danoise, un side-event sur la prévention de la torture dans les centres de détention.

Comme les années précédentes, les délégations et les représentants de la société civile ont exprimé leurs préoccupations lors des sessions plénières concernant la situation des droits de l'homme en Russie et en Biélorussie ainsi que les conséquences de la guerre contre l'Ukraine. En outre, l'accent a été mis sur l'extension des lois restrictives qui limitent le travail des ONG et des journalistes, ainsi que sur la restriction des droits des minorités (en particulier LGBTIQ+) comme avertissement précoce de mesures antidémocratiques.