Table ronde consacrée au rôle du Secteur de la Sécurité dans la gestion de crises majeures liées à la santé

Actualités locales, 17.06.2016

Bruxelles, 17 juin 2016. Une équipe multidisciplinaire réunie par diverses institutions basées à Genève et sous la conduite du DCAF, a présenté aux membres de l'OTAN le 17 juin 2016, les résultats d'un projet qui avait pour objectif d'analyser la collaboration entre le secteur de la sécurité et les autorités civiles dans la gestion d’une crise majeure liée à la santé.

Le 18 septembre 2014, le Conseil de Sécurité des Nations Unies adoptait à l’unanimité une résolution déclarant l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest une menace pour la sécurité et la paix internationale. Cette résolution et son cadrage sécuritaire ont permis de faire de l’épidémie d’Ebola une priorité internationale: la collaboration entre autorités des Etats où s’est répandue l’épidémie, organisations internationales gouvernementales et non-gouvernementales, ainsi qu’Etats impliqués dans les opérations de secours, a reposé en partie sur l’intervention des instruments de la force publique. Ainsi, divers pays ont consenti au déploiement des forces militaires pour soutenir le travail des acteurs humanitaires sur place.

Une équipe multidisciplinaire réunie par diverses institutions basées à Genève sous la conduite du Centre pour le contrôle démocratique des forces armées – DCAF, a mené un projet qui avait pour objectif d’analyser les risques et les opportunités que représente la collaboration entre le secteur de la sécurité et celui de l’humanitaire dans la gestion d’une crise majeure telle qu’Ebola.

Des membres de cette équipe se sont déplacés à Bruxelles pour présenter les conclusions du projet aux spécialistes du Secrétariat international de l’OTAN ainsi qu’à des représentants des pays alliés ou partenaires, lors d’une table ronde tenue au quartier général de l’OTAN, le 17 juin 2016.

L’échange de vues a porté notamment sur la mise à disposition d’équipement de l’armée ou de la protection civile afin d’optimiser les ressources à disposition des organisations humanitaires ou encore sur la possibilité de renforcer la collaboration entre le secteur de la sécurité et les autorités civiles dans la gestion d’une crise majeure liée à la santé. Parmi les conclusions du projet, celles liées à la formation représentent un intérêt certain pour l’OTAN et ceci en raison de son engagement dans le renforcement de la résilience et les capacités nationales des pays membres et partenaires de l’Alliance.

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