Programme d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (PAFPA)

Progetto concluso

Au Burkina Faso, la majorité des jeunes travaille dans des activités à faible valeur ajoutée, du fait d’un système de formation professionnelle peu efficace et faiblement lié au secteur privé. Le PAFPA entend améliorer l’accès et la qualité de ce système en capitalisant sur les expériences de la DDC dans les secteurs agro-alimentaire et artisanal et en promouvant un partenariat public-privé inédit entre le Ministère de la formation professionnelle, la plus grande organisation patronale et une ONG spécialisée en ingénierie de formation.

Paese/Regione Tema Periodo Budget
Burkina Faso
Istruzione
01.12.2016 - 31.12.2020
CHF  9’000’000
Contesto

Près de 85% de la population active évolue dans les secteurs agro-sylvo-pastoral et de l’artisanat, mais disposent de peu de compétences pour produire des biens et services à valeur ajoutée, les empêchant ainsi de sortir durablement de la pauvreté[1]. On estime que plus de 400'000 jeunes arrivent sur le marché de l’emploi sans qualification chaque année, à cause de la faiblesse du système de formation professionnelle. Seulement 4% environ du budget de l’Etat est accordé à ce dernier. De même, moins de 4% des élèves s’orientent vers la formation technique ou professionnelle. Celle-ci est peu diversifiée et ne concerne presque exclusivement que les métiers des services, tandis que les formations dans les métiers de la production sont peu abouties ; le secteur privé n’est pratiquement pas consulté dans la définition des objectifs ni des aspects pratiques de formation. Il est nécessaire de responsabiliser d’avantage le secteur privé, de diversifier les filières et de soutenir des dispositifs alliant mieux pratique et théorie. Face aux fortes attentes, le gouvernement burkinabè s’est engagé à réformer la gestion du système ; la DDC entend l’accompagner.

 

 

[1] Selon l’Enquête multisectorielle continue (EMC) publiée par l’Institut National des Statistiques de Démographie, dépendant du Ministère burkinabè de l’Economie, les capacités de résilience à la pauvreté s’accroissent avec l’acquissions de connaissances (alphabétisation) et de compétences (formation techniques spécifiques) dans l’exercice d’un métier.

 

 

Obiettivi

Le programme contribue à la création d’emplois et de revenus assurant l’épanouissement, la sécurité financière et l’expression citoyenne des hommes et des femmes.

Gruppi target
  • Les jeunes hommes et jeunes femmes,  particulièrement ceux n’accédant pas aux systèmes d’éducation et de formation classiques ;
  • les formateurs aux métiers et maîtres d’apprentissage ;
  • les centres publics et privés de formation professionnelle ;
  • les organisations du secteur privé ; les entreprises publiques et privées s’impliquant dans la formation professionnelle ; les structures d’ingénierie de la formation, les opérateurs d’alphabétisation.
Effetti a medio termine
  1. Les hommes et les femmes bénéficiaires, particulièrement les adolescents et jeunes, accèdent à des formations pratiques et théoriques de qualité correspondant aux besoins de l’économie et facilitant leur insertion socioprofessionnelle.
  2. Des dispositifs de formation alliant théorie et pratique, gérés en partenariat avec le secteur privé (entreprises et exploitations familiales de l’agriculture, de l’artisanat, de l’industrie), existent et permettent de répondre aux besoins de formation des jeunes grâce à une offre de formation diversifiée et s’adaptant aux hommes et aux femmes.
  3. La gouvernance et le pilotage du système de formation professionnelle sont plus efficaces et performants grâce à la mise en œuvre de réformes favorisant le partenariat public privé dans la gestion de la formation professionnelle.
Risultati

Risultati principali attesi:  

  • 12'000 jeunes dont 50% de filles formé(e)s dans les filières de l’artisanat, de l’agriculture et dans les secteurs porteurs (énergie solaire, bâtiments et travaux publics, transformation agro-alimentaire, etc.) accèdent à l’emploi et créent des revenus ;
  • 5 dispositifs de formation duale (centres de formation publics et privés, 400 entreprises formatrices) et 1'000 formateurs endogènes (dont 50% de femmes) et maîtres d’apprentissage formés à la mise en apprentissage dual ; un dispositif spécifique favorise l’intégration des filles dans les métiers dits « masculins » ;
  • Un centre de ressources en ingénierie et un cadre de concertation du secteur privé sont fonctionnels et assurent la gouvernance des travaux d’ingénierie de formation et la mobilisation des entreprises formatrices. Cela permet d’élaborer/adapter 10 référentiels de formation (dont 5 concernent des activités à prédominance féminine) ;
  • Des réformes et des textes réglementaires favorisant le partenariat public –privé sont adoptés et mis en œuvre.


Risultati fasi precedenti:  

Les trois phases du programme ont permis l’introduction de (i) nouvelles pratiques de formation basées notamment sur les ateliers des artisans (type dual), (ii) de nouveaux systèmes d’identification des besoins de formation et de financement de la formation, basés sur les contrats d’objectifs et les appels à projet. Cela a contribué (i) à l’information, à la formation et à l’insertion professionnelle de plus de 6'000 adolescents (dont 40 % de filles), de 40'000 actifs des secteurs de l’agriculture et de l’artisanat (dont 60 % de femmes) (ii) à la formation de 1'000 formateurs endogènes (30% de femmes), (iii) à l’élaboration de 10 référentiels de formation, (iv) à la mise en place d’une politique nationale de formation professionnelle, d’une stratégie de généralisation de la formation professionnelle. Ces bénéficiaires améliorent et sécurisent leurs revenus de l’ordre de 30%, ce qui leur permet de sortir de la pauvreté[1]. Pour améliorer l’accès et la qualité du système, il est nécessaire de développer des mécanismes de financements plus efficients et d’impliquer plus le secteur privé (analyse des besoins, conception et mise en œuvre des formations). A ce sujet, la visite du Ministre de la formation professionnelle du Burkina Faso en Suisse (juin 2016) a permis d’affermir la volonté de développer un partenariat public-privé autour de la formation professionnelle que la DDC entend soutenir.

 

[1] Selon l’EMC, 46% des personnes non instruites sont sous le seuil de pauvreté contre seulement 4.2% des personnes ayant une qualification professionnelle. De même, selon une étude réalisée par le FAFPA, la formation professionnelle octroyée permet l’'amélioration de la productivité, de la production, de la valeur ajoutée produite et du volume d'emplois générés de l'ordre de 20 à 30% sur l'un ou l'autre de ces indicateurs ou une combinaison de ces indicateurs.

 

 


Direzione/Ufficio responsabile DSC
Credito Cooperazione allo sviluppo
Partner del progetto Partner contrattuale
Economia privata
Instituzione statale straniera

Partner attuatore
Autorità di Stato centrale
Organisazione non-profit locale
Settore privato locale

Altri partner

Les agences de coopération autrichienne, allemande, luxembourgeoise, taïwanaise et française.

Coordinamento con altri progetti e attori

Les Collectivités territoriales, les Services techniques et de mission; le Programme d’appui à l’éducation de base, les programmes des autres domaines (Développement économique locale, Gouvernance et démocratie, Aide budgétaire).

Budget Fase in corso Budget Svizzera CHF    9’000’000 Budget svizzero attualmente già speso CHF    0 Budget inclusi partner del progetto CHF    14’823’601
Fasi del progetto

Fase 4 01.12.2016 - 31.12.2020   (Completed)

Fase 3 01.07.2012 - 31.08.2017   (Completed) Fase 2 01.04.2008 - 31.12.2012   (Completed)