21.08.2015

Allocuzione del Consigliere federale Didier Burkhalter in occasione della Conferenza annuale della cooperazione svizzera allo sviluppo - Fa stato la versione orale

Oratore: Didier Burkhalter

Allocuzione del Consigliere federale Didier Burkhalter in occasione della Conferenza annuale della cooperazione svizzera allo sviluppo. Venerdì 21 agosto 2015, Centro congressi di Basilea ©

Mesdames et Messieurs,

Bonjour à toutes et à tous ! Et bonjour à Bâle, la cité qui nous accueille, ville de tradition humaniste et de dynamisme économique : autant de bases de la prospérité et de la solidarité. Bâle : un endroit idéal pour cette conférence de la coopération suisse au développement, pour porter un regard franc, ouvert, curieux sur la contribution de notre pays à un monde qui doit être meilleur et plus sûr ; un endroit idéal, encore, pour faire le lien avec l’importance – aussi pour le développement – de la capacité d’innovation et de la nécessité de partenariat entre gouvernement, secteur privé,  recherche et société civile.

Mesdames et Messieurs, on peut le dire clair et net : la Suisse, notre pays, est une terre généreuse. Grâce à l’addition des multiples solidarités dans la population ; par le fait que notre peuple porte en lui la volonté de s’engager fortement  pour la paix et le développement dans le monde. Ce sont les sondages qui le disent, là encore de manière claire et net, comme la dernière enquête de l’EPF de Zurich. Et ce sont aussi, tout simplement, les gens qui me le disent, au hasard des rencontres, lorsqu’on se met à discuter, au coin de la rue, de la Suisse et du monde.

L’aide internationale semble souvent se heurter à la dureté des réalités, au cynisme de l’oubli et au danger de la résignation, devant des souffrances apparemment sans fin. En fait, l’aide internationale fait la différence : une différence aussi forte que celle entre la vie et la mort ; une différence aussi décisive que celle entre le désespoir et la perspective d’avenir ; une différence aussi indispensable que celle entre l’esclavage et la liberté.

En Suisse, les valeurs rejoignent les intérêts : nous savons qu’un monde plus sûr et plus prospère est aussi dans notre intérêt. Nous savons que nos entreprises créent des perspectives et des emplois grâce aux marchés de l’avenir, qui se trouvent toujours davantage dans les économies en développement d’Asie, d’Europe de l’Est, d’Afrique ou d’Amérique latine. Nous savons que notre sécurité dépend de celles des autres, que les crises et les conflits, ailleurs, peuvent nous affecter ; par exemple en réduisant notre accès aux ressources naturelles (que nous n’avons pas ici) ou en augmentant les risque d’extrémisme violent et de terrorisme.

C’est pourquoi nous savons que nous devons agir, de manière responsable, de manière solidaire, pour construire l’avenir commun de cette planète, en utilisant les matériaux solides et les couleurs vives de la sécurité et de la prospérité.

Aujourd’hui, lorsque nous ouvrons nos journaux, mais surtout nos yeux sur l’horizon du monde, nous voyons une actualité sombre. Des conflits meurtriers déchirent de nombreuses régions et anéantissent des années de progrès, projetant des millions de personnes dans la pauvreté. Des régions entières proches de nous sont ravagées par la guerre et plongées dans le cauchemar d’une instabilité croissante : Syrie, Iraq, Lybie, Yémen. Après quatre années de conflit en Syrie, il n’y a plus qu’une personne sur cinq qui ne vive pas dans la pauvreté ; la vie y est devenue terriblement dure, sans pitié : l’espérance de cette vie en Syrie a chuté de plus de vingt ans ; elle est à présent au niveau de mon âge et je ne me sens pas vieux.

Terrible également et plus proche encore : la crise en Ukraine marque le retour de la guerre sur notre continent européen qui, enfin, en dépassant tous les murs de pierre et tous les rideaux de fer, semblait avoir pris le virage historique de la paix ; aujourd’hui, soudainement, pas si loin que cela à l’est, des populations entières sont privées de paix, d’eau, de perspectives d’avenir.

De par notre monde, presque soixante millions de personnes sont aujourd’hui déracinées, en quête de refuge et de sécurité. L’augmentation de ce nombre en 2014 correspond à la population de la Suisse : c’est la plus importante jamais enregistrée en si peu de temps.

Pour la plupart, ces hommes, ces femmes, ces enfants restent dans leur région d’origine, pas si loin de chez eux, de leur maison, de leur vie d’avant. Mais le désespoir qui grandit comme la mauvaise herbe pousse aussi certains à tenter leur chance ailleurs, souvent au péril de leur dignité, de leurs droits, de leur vie.

Les conflits ne sont pas les seuls défis globaux qui balafrent le monde. L’an dernier, l’affreuse crise d’Ebola rappelait, si besoin était, à la communauté internationale que d’énormes efforts investis dans un pays peuvent être balayés en quelques mois par un virus dévastateur et que des systèmes de santé solides et efficaces sont indispensables pour lutter contre une pandémie.
Alors que le monde affronte une montée des nationalismes, quel paradoxe de voir à quel point notre génération doit faire face à des défis qui, eux, se moquent éperdument des frontières. L’un des plus grands défis globaux est, au fond, politique : il consiste à conjuguer les efforts des pays, qui ne peuvent pas être seulement « individuels » si l’on veut préparer un monde plus sûr et prospère pour les générations futures.

Eradiquer la pauvreté, sous ses formes les plus diverses et insidieuses, reste l’une des plus grandes tâche du monde. Depuis 1990, la pauvreté a diminué de moitié ; c’est beaucoup et c’est bien. Mais ce n’est pas assez, car, aujourd’hui encore, une personne sur huit dans le monde vit avec rien ou presque rien : moins de 1.25 dollars par jour. Des chiffres froids pour des réalités glaciales : des enfants qui succombent à des maladies facilement évitables, des mères et des pères qui ne peuvent pas nourrir leur famille ; des êtres humains à la recherche de la dignité, perdus sur le chemin de croix de la pauvreté…

La pauvreté ne provient pas seulement de revenus insuffisants ; elle se fait des places comme une pieuvre, multipliant ses tentacules dans le manque d’accès aux services de base en santé ou en éducation, dans le manque de perspectives et dans l’exclusion aussi, dans la discrimination et de l’impossibilité de faire valoir ses droits, encore. Et la pieuvre de la pauvreté peut se développer encore en profitant d’autres risques croissant actuellement, comme le changement climatique ou les difficultés d’accéder à l’eau.

Que faisons-nous ? Nous voulons porter un « message » qui permet d’agir : le message de la coopération internationale pour la période 2017 à 2020 est en cours d’élaboration et va être approuvé par le Conseil fédéral au début de l’an prochain. Un message – dans tous les sens du terme – et une vision forte :
un monde sans pauvreté et en paix, pour un développement durable.

Notre constat : Les défis de la pauvreté, des conflits et des risques globaux sont tous interconnectés ; nous devons y répondre d’une manière intégrée. Les risques de conflits augmentent avec la pauvreté et sont en même temps source de dévastation pour les individus. Lorsque la pauvreté casse les perspectives, elle est aussi le terreau pour la violence. La détérioration du climat fragilise les conditions de vie, à l’exemple des petits paysans de la région du sahel qui sont de plus en plus touchés par la sècheresse et n’ont plus les moyens de subsister. Tout est lié et on ne saurait résoudre un problème en ignorant les autres.

Notre volonté est donc de livrer des réponses intégrées. Nous avons décidé de lancer une véritable stratégie commune entre la coopération au développement, le développement économique et la sécurité humaine.

Nous aurons ainsi une palette d’instruments pour proposer de meilleures solutions à nos pays partenaires et pour mieux influencer l’action internationale. Compte tenu les liens de plus en plus étroits entre paix et développement, les acteurs et les services de la Suisse doivent collaborer encore plus étroitement et d’une manière complémentaire. Pour avoir un plus grand effet.

La communauté internationale aussi a choisi d’adopter une approche intégrée pour faire face à ces défis. Les négociations pour définir les Objectifs de développement durable viennent de s’achever avec succès. Ces objectifs sont contenus dans l’Agenda de développement durable 2030 qui sera adopté par les chefs d’Etat à New York en septembre. C’est un changement historique : une charte pour le peuple et la planète au vingt-et-unième siècle. Une charte qui reflète un engagement fort de la communauté internationale dans son ensemble à innover dans un monde en plein bouleversement.

Ce cadre reconnaît en particulier l’importance des liens entre la pauvreté, l’environnement et la paix : il n’y a pas de développement social et économique sans paix et sécurité ; on ne va pas à l’école ou au travail sous les bombes. Il n’y a pas non plus d’amélioration de la santé sans un environnement sain, ni de sécurité alimentaire sans un accès à l’eau, ni – non plus - de futur pour nos enfants sans une gestion durable des ressources naturelles. Cet agenda consiste en fait à tenter d’écrire une bonne histoire pour accompagner l’humanité jusqu’en 2030.

Cet agenda, c’est aussi la vision de la Suisse: un monde sans pauvreté et en paix, pour un développement durable…

Les accents du nouveau Message

Revenons au message que le Conseil fédéral prépare pour l’aide internationale de la Suisse entre 2017 et 2020. Quelles en seront les accents, les couleurs ? Quels en seront les mots essentiels ?

Le premier accent est un ancrage : l’ancrage dans le cadre des objectifs du développement durable. En œuvrant en faveur d’un développement durable, la Suisse va faire une contribution importante à la réalisation de l’Agenda 2030. La Suisse veut jouer pleinement son rôle de responsabilité et de solidarité : nous nous sommes fortement engagées dans l’élaboration de l’Agenda 2030, en particulier pour nos « priorités parmi les priorités » : la santé, l’eau, la paix et l’égalité.

Le deuxième accent est une présence : la présence dans les pays et régions fragiles. Là où les structures étatiques font faillite, où l’Etat s’avère incapable de fournir des services d’éducation ou de santé à la population, là où l’Etat de droit ne parvient pas à s’imposer, là où l’on souffre tellement des conflits.

Aujourd’hui, un tiers des personnes pauvres vivent dans les contextes fragiles. En 2030, ce seront deux tiers… Nous voulons renforcer notre engagement en Afrique sub-saharienne, en Afrique du Nord et au Moyen Orient. La pauvreté est massive en Afrique sub-saharienne, dans des pays qui n’ont que peu de ressources et de capacités pour agir. Des pays où parfois la gouvernance est faible et où les droits de l’homme ne sont pas respectés.
Quant au Moyen Orient, il est aujourd’hui déchiré par des conflits qui brisent les perspectives d’avenir de populations entières. On se rappelle trop bien ce jeune homme tunisien qui, en 2011, criait son désespoir en s’immolant. On voit trop bien en 2015 que l’on est encore en face des mêmes recherches d’espoir, avec encore toutes les frustrations des espoirs déçus.

Nous devons soutenir ces pays et leurs populations. Par exemple, en réhabilitant des écoles en Jordanie et dans le nord du Liban, la DDC a permis à plus de 28’400 enfants réfugiés et indigènes d’accéder à une formation scolaire dans 43 écoles.

Le travail dans ces contextes fragiles est difficile, parfois ingrat et souvent risqué. Ce que nous voulons, c’est être là où se trouvent celles et ceux qui ont le plus besoin de notre aide : Nous devons donc prendre ces risques. J’aimerais ici dire ma reconnaissance, j’aimerais dire merci à l’égard des personnes qui travaillent dans ces conditions difficiles, qui affrontent les risques du terrain pour, chaque jour, chaque minute, porter les couleurs de la responsabilité et de la solidarité de notre pays dans le monde.

Le troisième accent dont je veux parler ici concernant le futur message 2017-2020, c’est un partenariat pour la formation : le partenariat consistant à travailler sans cesse à la création d’économies prospères avec un secteur privé créateur d’emplois de qualité. Nous allons répondre autant que possible à la grande demande de nos pays partenaires afin de mieux les soutenir dans la mise sur pied de systèmes d’éducation de base et de formation professionnelles.
Non pas en reproduisant mécaniquement le système suisse, mais en combinant notre expertise nationale avec notre connaissance du contexte local. Nous voulons ainsi donner des perspectives aux jeunes désœuvrés et les ancrer dans une vie stable et profitable pour leur communauté. Au Népal par exemple, un de nos premiers pays partenaires, plus de 8’000 jeunes ont terminé ainsi une formation professionnelle en 2014 et 95% d’entre eux ont déjà trouvé un emploi.

Meine Damen und Herren

Die Gesundheit ist ein zentrales Element in der Armutsbekämpfung. Das Recht auf bestmögliche Gesundheit ist ein Grundrecht jedes Menschen. Und dennoch haben weltweit mehr als 400 Millionen Menschen noch immer keinen Zugang zu einer angemessenen Gesundheitsversorgung. Die meisten von ihnen leben in Entwicklungsländern.

In fast all diesen Ländern sind die Gesundheitssysteme schwach. Die Verfügbarkeit von notwendigen und sicheren Medikamenten, von qualifiziertem medizinischem Personal und von angemessener Pflege ist oft nicht gewährleistet. Und wenn doch, stellt der Zugang der Armen und besonders Verletzlichen eine besondere Herausforderung dar. Neben der medizinischen Versorgung sind aber auch Prävention, Aufklärung und Sensibilisierung sehr wichtig.

Wie wichtig all diese Faktoren sind und wie verheerend eine schwache Gesundheitsversorgung sein kann mussten Liberia, Guinea und Sierra Leone aufgrund der jüngsten Ebola-Epidemie schmerzlich erfahren. Die Epidemie konnte sich so rasch ausbreiten, weil wesentliche medizinische und präventive Massnahmen geschwächt waren. Und die Epidemie führte zeitweise zum faktischen Kollabieren auch der Grundversorgung.

Gesundheit: eine Stärke der Schweiz

Gesundheit ist ein prioritäres Thema der Schweiz in der internationalen Zusammenarbeit. Weshalb?
Eine gute Gesundheit trägt wesentlich zur Armutsreduktion bei. Indem wir uns für eine gute Gesundheitsversorgung der Bevölkerung einsetzen, schaffen wir die Voraussetzungen dafür, dass die Menschen ihre Lebensgrundlage verbessern und so ihre Armut und Verletzlichkeit mindern können. Gute Gesundheit trägt folglich zu mehr sozialer Sicherheit, Frieden und wirtschaftlicher Stabilität bei.

Im Bereich der Gesundheit konnten in den letzten Jahren viele Fortschritte erzielt werden; und die Schweiz trug hier massgeblich dazu bei:
So konnte die Zahl der Aids-Todesfälle zwischen 2005 und 2013 um 35% gesenkt werden. Der Zugang zu Trinkwasser konnte vielerorts verbessert werden, auch dank dem Globalprogramm Wasser der DEZA. Das hat dazu beigetragen, die weltweite Kindersterblichkeit (zwischen 1990 und 2013) um die Hälfte zu senken. Und dank der Malariabekämpfung konnten zwischen 2000 und 2012 weltweit 3,3 Millionen Menschenleben gerettet werden.
Wieso engagiert sich die Schweiz akzentuiert im Gesundheitsbereich? Sie tut dies, weil unser Land in diesem Bereich besondere Stärken hat.

Erstens möchte ich das internationale Genf hervorheben: In Genf sind zahlreiche bedeutende Organisationen im Bereich globale Gesundheit angesiedelt. So z. B. die Weltgesundheitsorganisation (WHO), das Internationale Komitee vom Roten Kreuz (IKRK) oder der Globale Fonds zur Bekämpfung von Aids, Tuberkulose und Malaria (GFATM). Genf ist sozusagen die Welthauptstadt der Gesundheit.

Zweitens gibt es im Gesundheitsbereich ein grosses Know-how. Zu nennen sind hier zum einen die Unternehmen im Bereich Pharma, Chemie und Nahrungsmittel, die ihren Sitz in der Schweiz – einige hier in Basel – haben. Zum anderen gibt es zahlreiche führende akademische Institutionen im Gesundheitsbereich, wie das Tropen- und Public-Health-Institut, die Technischen Hochschulen in Zürich und Lausanne oder die verschiedenen Universitätsspitäler.

Und drittens sei auch das unerlässliche Engagement der Zivilgesellschaft erwähnt. Zahlreiche Nichtregierungsorganisationen wie das Schweizerische Rote Kreuz, Solidarmed oder Ärzte ohne Grenzen spielen eine wichtige Rolle bei der Entwicklung des Gesundheitswesens in Ländern mit geringen Einkommen – und auch bei der Aufklärung der Schweizer Öffentlichkeit über Themen der globalen Gesundheit.

Die DEZA arbeitet mit all diesen Akteuren zusammen. Dies erhöht die Wirksamkeit der Aktionen. Gemeinsam erreichen wir mehr als alleine. Und dies rettet letztlich Menschenleben.

Prioritäten des künftigen Engagements

Welches sind unsere künftigen Schwerpunkte im Bereich der Gesundheit?
Um bei der Reduktion von Armut und globalen Risiken eine nachhaltige Entwicklung zu bewirken, konzentrieren wir uns auf drei Schwerpunkte:

Erstens: Die Förderung der flächendeckenden Gesundheitsversorgung durch eine wirksame Gesundheitsfinanzierung und die Stärkung der Gesundheitssysteme.

Zweitens: Die Bekämpfung von Krankheiten, welche die ärmsten Bevölkerungsschichten betreffen (vernachlässigte Tropenkrankheiten, wie die Schlafkrankheit und Malaria), durch Erforschung und Entwicklung neuer, effizienter Präventions¬methoden, Diagnoseinstrumente und Behandlungsformen - und deren Bereitstellung für die Benachteiligten.

Drittens: Die Verbesserung der Gesundheit von Müttern, Neuge-borenen und Kindern und die Verbesserung der sexuellen und reproduktiven Gesundheit und Rechte.

Zur Veranschaulichung des Schweizer Engagements im Gesundheitsbereich möchte ich hier zwei Projekte der DEZA erwähnen:

Die Schweiz spielte im Verlauf der letzten Jahrzehnte eine wichtige Rolle bei der Erforschung und Entwicklung neuer Behandlungsmethoden gegen vernachlässigte Tropenkrankheiten. Die DEZA nutzte die Fachkompetenz der pharmazeutischen Forschung und der akademischen Einrichtungen der Schweiz für öffentlich-private Partnerschaften, um Zugang zu Wissen, Know-how und Ressourcen zu bekommen und so Innovationen zu fördern.
Ein hervorragendes Beispiel dafür ist das Projekt «Medicines for Malaria Venture» (MMV) in Partnerschaft mit Novartis, das Ihnen später im Rahmen eines Panels vorgestellt wird. Dank diesem Projekt konnten unter anderem in 50 Ländern 250 Millionen speziell für Kinder geeignete Malariabehandlungen durchgeführt werden.

Das zweite Beispiel habe ich bereits kurz angesprochen, nämlich die Ebola-Krise in Westafrika. Die Schweiz unterstützte die internationalen Anstrengungen, um eine globale Ausbreitung der Epidemie zu verhindern mit einem Beitrag von bislang 32,4 Millionen Franken. Damit wurden unter anderem Aktionen von Médecins Sans Frontières unterstützt. Über 2300 Menschen konnten dank diesem Engagement erfolgreich behandelt werden. Zudem wurden über 30 Tonnen Hilfsgüter verteilt sowie Präventionsmassnahmen finanziert.
Des Weiteren unterstützte die DEZA auch eine von der WHO koordinierte Koalition verschiedener Partner zur raschen Entwicklung eines Ebola-Schnelltests.  
Die Epidemie konnte weitgehend unter Kontrolle gebracht werden. Dennoch bleiben sofortige Massnahmen bei Krankheitsfällen, präventive Massnahmen und generell die Stärkung der Grundversorgung wesentliche Herausforderungen.

Kürzlich konnte im Kampf gegen Ebola ein wichtiger Erfolg erzielt werden. Unter massgeblicher Mitwirkung von Schweizern Forschern wurde ein Impfstoff getestet, der einen Wendepunkt im Kampf gegen Ebola darstellen könnte. Dieses Beispiel macht Mut und zeigt, was durch gemeinsame Verantwortung und Zusammenarbeit erreicht werden kann.

Mesdames et Messieurs,

Depuis le début de ce siècle, l’engagement croissant de la communauté mondiale, et en particulier de la Suisse, dans le domaine de la santé a été remarquable. Cet engagement doit être poursuivi et même intensifié dans le futur. En collaboration avec des partenaires et les organisations internationales, la DDC a déjà atteint plusieurs objectifs pour améliorer l’accès aux services de santé et garantir le droit à la santé ; mais il faut, là aussi, poursuivre et développer les efforts. Beaucoup reste encore à faire pour réaliser un jour la vision d’un monde sans pauvreté et en paix, pour un développement durable.  Pour réaliser un jour notre vision commune.

Vous qui êtes collaborateurs de la DDC, vous qui vous engagez sous une forme ou sous une autre pour l’aide au développement de la Suisse, vous jouez – toutes et tous - un rôle primordial, un beau rôle. Je vous remercie, du fond du cœur, d’être au cœur de l’action, de consacrer vos forces pour celles et ceux qui ont le plus besoin d’aide, pour les plus pauvres, pour celles et ceux qui souffrent. Pour faire briller ainsi les plus belles valeurs de notre pays.


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Ultima modifica 29.01.2022

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