Habibi est une pièce coproduite par la compagnie Apsara (Suisse), l’association Thérap’Art (Tunisie) et le Théâtre Sindjab (Algérie). Pour son écriture, l’auteure et metteuse en scène suisse Silvia Barreiros s’est basée sur une trame et des matériaux recueillis dans les deux stages-auditions d’improvisation théâtrale qui ont eu lieu il y a quelques mois lieu en Tunisie et en Algérie. « Elle » et « Lui » vivent en couple. Tous deux travaillent dans la même entreprise : « Lui » comme directeur, « Elle » comme secrétaire. « Elle » est belle comme un ange, dévouée, aimante, attentive. « Lui », jaloux et possessif, ne supporte pas qu’« Elle » parle, rie avec d’autres hommes. Depuis leur mariage, « Lui » a bien changé : ses paroles aimantes, ses attentions, ses caresses ont laissé place à la méfiance, à la violence verbale et physique. Les scènes passées de bonheur du couple se mélangent au présent, ainsi que les apparitions de sa famille à « Lui » - qui trouve normal que la violence domestique se transmette de père en fils.
Après une longue période d’incertitudes liées à la pandémie de Covid-19, les spectateurs pourront retrouver les fauteuils du 4ème Art les 15, 16 et 17 octobre pour découvrir Habibi. Soutenu par la Coopération suisse, ce spectacle fait partie d’un projet mis en œuvre par la Compagnie Apsara, une association suisse à but non-lucratif créée en 2001, en partenariat avec le Théâtre de l’Opéra, le Théâtre National Tunisien, lOffice des Oeuvres Scolaires et les associations tunisiennes de lutte contre la violence de genre*. En abordant le thème de la violence conjugale, ce spectacle vise à contribuer à l’élimination de toute forme de violences faites aux femmes et aux filles, et à la promotion de l’égalité des genres comme condition sine qua non pour l’instauration d’un monde pacifique, prospère et durable.
Au 4ème Art, 27, avenue de Paris, Tunis
Vendredi 15 et samedi 16 octobre 2021 à 19h00
Dimanche 17 octobre 2021 à 17h00
* Aswaat Nissaf, ATDP, LDH, la Commission Nationale de Genre, le Club de Recherche et d’Étude du Genre et Mme Souassen Khaled, enseignante.
