En 2011, les représentants des gouvernements, de la société civile et du secteur privé des pays donateurs et récipiendaires ont conclu à Busan, en Corée du Sud, un nouveau partenariat, plus large, afin d’accroître l’efficacité de la coopération au développement. Seule une  collaboration plus efficace de tous les acteurs permettra d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) de l’ONU, le principal cadre mondial de réduction de la pauvreté.

Les pays émergents ont longtemps été peu présents dans la coopération au développement. Depuis Busan, le rôle que jouent des pays émergents comme l’Afrique du Sud, le Brésil, le Chili, la Corée du Sud et le Mexique dans la lutte contre la pauvreté et les risques globaux est davantage reconnu. Pour sa part, la Suisse entretient des contacts avec les nouveaux pays donateurs et les associe à ses activités de coopération au développement.

La politique suisse de mise en œuvre des principes de Busan vise à une application plus large de la gestion axée sur les résultats au niveau des pays et à une concertation sur les objectifs entre les pays donateurs traditionnels et les nouveaux pays donateurs. En collaboration avec divers acteurs, la Suisse soutient ainsi les pays partenaires dans l’élaboration de leurs stratégies de coopération. A titre d’exemple, la Suisse et le Mexique ont signé en 2013 à Montreux un accord de coopération trilatérale. Ce texte sert de base pour élaborer des conventions portant sur des projets avec des Etats tiers, dont le Mexique et la Suisse entendent promouvoir le développement économique et social.

Lors de cette conférence ministérielle à Mexico, la Suisse organise par ailleurs avec la Finlande, l’Irlande et le Mozambique une manifestation parallèle où seront discutées les difficultés et les possibilités de mise en œuvre des principes de Busan au niveau des pays, avec à l’appui l’exemple concret du Mozambique.

Le monitoring réalisé dans la perspective de la conférence montre que les turbulences économiques, les mutations du paysage politique et les contraintes budgétaires n’ont pas eu raison de la mobilisation de la communauté internationale en faveur des engagements de Busan. Conformément à sa stratégie de mise en œuvre des principes de Busan, la Suisse œuvre pour que les OMD et les engagements de Busan soient réalisés moyennant une meilleure prise en compte des priorités des pays partenaires. Cela exige un grand engagement politique et l’implication de tous les acteurs locaux importants.

Depuis l’adoption de la Déclaration de Paris en 2005, la Suisse joue un rôle actif de coordination en vue d’une coopération internationale efficace en matière de développement. Elle a renforcé son engagement en particulier dans des pays et des régions instables du nord et du centre de l’Afrique. La réduction de la pauvreté et la lutte contre la fragilisation des Etats restent le premier objectif de la Suisse partout dans le monde.

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Informations complémentaires

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Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement (en)
Interview: Martin Dahinden, Directeur de la DDC

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